Stop the Lye se déroulera autour d'une conférence-débat et d'une expo vente
Dans la série d'articles que nous allons publier d'ici le 1er décembre, vous pourrez découvrir plus en détail les intervenants et les futurs exposants.
Aujourd'hui nous vous présentons l'association
Fibrome Info France présidée par Angèle MBARGA.
Dans un précédent article nous vous parlions des liens potentiels établis entre la pratique du défrisage chimique chez la femme noire et l'apparition de fibromes utérins.
La présence de Angèle MBARGA nous a semblé importante car trop de doutes subsistent encore concernant les effets à longs termes des défrisants chimiques utilisés à répétition chez la femme noire. Des rumeurs, puis des pistes et finalement des études sont apparues au fil des années.
Le fibrome utérin contrairement à l'idée répandue n'est pas anodin et occasionnes des désagréments plus que anodins.
Les petites que l'on défrise maintenant sont les femmes de demain et potentiellement des femmes enclines à développer des fibromes.
Personne n'est ici pour dicter les choix des parents. Mais les enfants, eux n'ont pas le choix et "subissent" les orientations que leurs donnent leurs parents dans un premier temps en terme d'éducation et style de vie. Il est souhaitable qu'ils ne soient pas les victimes de choix qui n'ont pas été faits de manière éclairée.
Voici plus en détail les actions et objectifs de l'association Fibrome info France.
Fibrome
Info France est la première association française qui informe et
sensibilise les femmes sur le fibrome utérin. Créée le 15 janvier
2011, Fibrome Info France est née du constat d’un déficit
d’information et de sensibilisation des femmes sur cette maladie.
Le
fibrome utérin, également appelé myome, est la tumeur non
cancéreuse la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer.
Selon
l’étude portant sur les « traitements médicamenteux du
fibrome utérin » réalisée en 2004 par l’Agence Française
de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) 20% à 3O%
de femmes blanches et 50% de femmes noires sont susceptibles de
développer un ou plusieurs fibromes utérins. A 50 ans, 70% à 80%
de femmes sont touchées par cette maladie.
Le
fibrome utérin est la première cause d’hystérectomie en France :
plus de 75000 femmes subissent chaque année une ablation de l’utérus
sur l’ensemble du territoire.
Les
symptômes de la maladie: douleurs pelviennes, menstruations
anormalement abondantes, saignements hémorragiques pendant et/ou en
dehors des règles sur une durée pouvant aller au-delà de 25 jours,
caillots de sang, anémie sévère, rapports sexuels douloureux,
augmentation du volume de l’utérus, compression d’organes,
pression sur la vessie, le rectum et les trompes, envie fréquente
d’uriner, troubles de la fertilité.
Les
complications
du
fibrome
utérin
sont
multiples.
En
fonction de la localisation, le nombre et la grosseur, les fibromes
peuvent être responsables de nécrobiose, d’hémorroïdes, de
fausses couches à répétitions, d’accouchements prématurés,
d’infertilité; et en cas de grossesse, de rupture
utérine, voire d’hémorragie de la délivrance.
Fibrome
Info France, répond au besoin d’information et d’accompagnement
des femmes qui souffrent de fibromes et oriente celles qui en
éprouvent le besoin auprès de médecins spécialisés.
En
parallèle, Fibrome Info France met en place des actions de
sensibilisation en direction des femmes à risque: femmes âgées de
20 à 50 ans, femmes ayant des antécédents familiaux de fibromes
utérins, femmes originaires d’Afrique et des Antilles trois à
cinq fois plus touchées par la maladie et à un âge plus jeune que
la moyenne, femmes sans enfant, femmes en pré-ménopause.
Vous pouvez visionner ci-dessous la vidéo de présentation de la campagne de prévention lancée par FIF (fibrome Info France)
http://www.youtube.com/watch?v=fOtDt03-JhY
Et découvrir dans
notre précédent article les différentes étapes de cette grande campagne de sensibilisation.
Toutes les femmes et plus particulièrement, toutes les femmes noires sont concernées et/ou touchées de près ou de loin. Venez écouter le message de Angèle, mais surtout passez le mot autour de vous. Les fibromes ne doivent pas être tabous.